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BrigAlec : efficacité d’alectinib après brigatinib dans les cancers bronchopulmonaires avancés ALK réarrangés (GFPC 02-2019) - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.615 
R. Descourt 1, , M. Pérol 2, F. Guisier 3, J. Cadranel 4, A.S. Bugnet 5, G. Jeannin 6, J.M. Vantelon 7, D. Arpin 8, A.S. Blanchet-Legens 9, N. Paleiron 10, H. Curcio 11, O. Bylicki 10, L. Greillier 12
1 Institut de cancérologie, hôpital Morvan, CHU Brest, Brest 
2 Service d’oncologie, centre Léon-Bérard, Lyon 
3 Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Rouen 
4 Service de pneumologie, Assistance publique–hôpitaux de Paris, hôpital Tenon, Paris 
5 Service de pneumologie, hôpital du Léman, Thonon Les Bains 
6 Service de pneumologie, CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand 
7 Service d’oncologie, clinique d’Occitanie, Muret 
8 Service de pneumologie, hôpital Nord-Ouest, Villefranche sur Saône 
9 Service de pneumologie, hôpital Saint-Joseph, Saint-Luc, Lyon 
10 Service de pathologie respiratoire, HIA Sainte-Anne, Toulon 
11 Service oncologie, centre François-Baclesse, Caen 
12 Service oncologie, hôpital Nord, Assistance publique–hôpitaux de Marseille, Marseille 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Brigatinib et alectinib sont deux inhibiteurs d’ALK de nouvelle génération (iALK) dont l’efficacité a été démontrée en première ligne et en cas de résistance au crizotinib, dans la prise en charge de cancers du poumon non à petites cellules de stade avancé (CBNPCa), ALK réarrangés (ALK+). Les données de vie réelle sur l’efficacité d’alectinib après échec du brigatinib sont rares.

Méthodes

BrigAlec est une étude ancillaire de BrigALK2, qui s’est intéressée à l’activité d’alectinib post-brigatinib. BrigALK2 a évalué l’efficacité du brigatinib dans le CBNPCa, ALK+ prétraité par au moins un iALK, pendant le programme d’accès précoce en France du brigatinib (du 01-08-2016 au 21-01-2019).

Résultats

Au total, 92 patients ont reçu plus d’un traitement post-brigatinib. 30 (16,4 %) ont reçu alectinib. Au moment de l’analyse, le suivi médian était de 25,5 mois (IC 95 % : 10,6–30,5). Pour les patients traités par alectinib immédiatement après brigatinib (n=19), la mDDT, la mSSPinv et la mSG étaient de 7,1 (IC 95 % : 2,1–18,2), 4,8 (IC 95 % : 2,0–12,5) et 27 (IC 95 % : 12,5–NR) mois respectivement à partir du début du traitement par alectinib. Les taux de réponse (TRO) et de contrôle de la maladie (TCM) étaient respectivement de 25 % et 60 %. Dans ce sous-groupe, les raisons d’arrêt du brigatinib étaient une toxicité ou une progression tumorale pour 5 et 14 patients, respectivement. La mDDT et la mSSP étaient de 18,2 (IC 95 % : 3,4–21,6) et 12,5 (IC 95 % : 3,3–17,9) mois en cas d’arrêt pour toxicité, et de 5,7 (IC 95 % : 0,9–10,6) et 3,4 (IC 95 % : 0,9–9,2) mois en cas d’arrêt pour progression, respectivement. Pour les patients ayant reçu au moins un traitement entre brigatinib et alectinib (n=11), avec un suivi médian de 13,3 (IC 95 % : 2,3–31,5) mois, la mDDT, la mSSPInv et la mSG étaient respectivement de 11,7 (IC 95 % : 0,7–21,5), 5,0 (IC 95 % : 0,5–18,8) et 16 (IC 95 % : 2,3–NR) mois. Les TRO et TCM étaient respectivement de 10 et 30 % (Tableau 1).

Conclusion

Alectinib après un traitement par brigatinib reste une option dans le CBNPC ALK+ de stade avancé, en particulier si le brigatinib est arrêté pour cause de toxicité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 295-296 - janvier 2024 Retour au numéro
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